Entretien avec mon psy
- Une femme (presque) ordinaire
- 18 nov. 2023
- 2 min de lecture
Voilà ce que j’ai compris mais surtout conscientiser depuis nos séances :
J’ai grandit avec l’illusion que la reconnaissance m’était donné dès lors que je répondais, exécutait ou agissait comme ma mère me l’avait demandé. Ainsi je peux dire que j’existais à ces yeux dès lors que je manifestais le comportement qu’elle attendait de moi.
Je n’ai pas reçu la dette de ma mère, ni celle de mon père qui a fui à ma naissance, ni celle de mon beau père avec qui j’ai partagé ma vie de mes 4 ans à mes 17 ans et annula la reconnaissance de paternité dont j’ignorais l’existence par la même occasion.
J’ai continué dans ce schéma même à l’âge adulte : trouver un mari, faire un enfant, avoir un bon boulot et ramener suffisamment d’argent pour gérer mon foyer et les dépenses comme je le souhaitais.
Ainsi tout le monde était content : ma mère, mon mari et notre entourage.
Je pensais avoir fait ce qu’il fallait pour satisfaire mes détraqueurs
Je suis devenue adulte en ignorant mon être, justifiant mon existence par les réussites sociales et matériels que j’avais et que le monde qui m’entourait ne cessait de me rappeler au quotidien.
Quand j’ai commencé à chercher un sens à tout ça, forcément je ne pouvais que penser que c’est moi qui déraillait tant tout le monde faisait l’éloge de ma situation, de mon couple et de cet idéal qu’on représentait à leurs yeux…
J’ai passé plusieurs années à réussir de plus belle et à me sentir chaque fois un peu plus triste, mal dans ma peau. Moi qui était cette fille si pétillante j’étais devenu la sombre lumière que me renvoyait « les autres ». Alors je m’y accrochais malgré tout. D’où venait ce mal-être ? Qui serait en mesure de comprendre mon mal être sans répliquer « tu as tout pour toi, t’as un super
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